La commune souhaite protéger la zone alluviale “sauvage” en bas du village au lieu-dit “La Cheminée”.
Des panneaux informatifs sur place vous détailleront tout ça.
Ci-dessous vous trouverez plus de détails de chaque thème si cela vous intéresse…
La mise en place devrait être faite courant printemps 2025.
Article en construction…
Les animaux et végétaux exotiques
Depuis quelques centaines d’années, les Hommes déplacent avec eux des végétaux et des animaux.
Ces déplacements ne concernaient au début que quelques espèces cultivées sur de faibles distances.
Depuis un siècle, les choses ont bien changé et s’accélèrent. Avec les déplacements des biens et des personnes partout sur la planète, de nombreuses espèces transitent à travers les continents avec de très lourdes conséquences. Le CRNS vient de livrer un rapport avec l’IRD et le MNHN : ces 40 dernières années, c’est près de 1500 milliards de dollars qui auront été nécessaire pour tenter de palier les conséquences négatives ce ces espèces !!!
* Dans le règne végétal, on peut citer la renouée du Japon qui s’installent sur les berges de nos cours d’eau en étouffant l’ensemble des autres espèces.
La jussie opère de la même façon dans les lacs et cours d’eau.
L’ambroisie et le galinsoga envahissent les champs cultivés et le robinier, le buddléia ou l’ailanthe s’implantent dans les forêts à la suite des coupes à blanc.
Outre la baisse de biodiversité, on peut citer les conséquences sanitaires dues aux allergies, les conséquences économiques (déstabilisation des berges des cours d’eau, diminution des rendements agricoles…) mais aussi paysagère avec une certaine banalisation des milieux.
* Dans le règne animal, on a tous croisé les punaises Nezara et diaboliques qui s’attaquent à presque toutes les cultures, le frelon asiatique qui décime les ruches d’abeilles domestiques ou encore le poisson chat qui réduit à peau de chagrin la diversité piscicole des plans d’eau où il pullule.
Sur le Rhône, les espèces invasives sont déjà très nombreuses : plusieurs espèces d’écrevisses américaines, des moules asiatiques avec comme conséquence la diminution voire la disparition d’espèces autochtones.
Beaucoup d’espèces moins visibles sont aussi problématiques comme le moustiques tigres, les vers plathelminthe, virus, champignons (mildiou de la vigne ou de la pomme de terre…).
On peut se demander pourquoi toutes ces espèces exotiques (qui ne sont donc pas autochtones), se révèlent aussi envahissantes. En réalité, ce n’est qu’une infime partie des espèces que l’on déplace qui s’implante. Il faut pour cela que plusieurs conditions soient réunies : des conditions écologiques favorables (climat, nourriture, absence de prédateurs…).
Si on constate une telle explosion des espèces invasives, c’est parce que l’effondrement de la biodiversité laisse des niches écologiques ouvertes où peuvent s’engouffrer plus facilement les exotiques. De plus, le changement climatique avec notamment la raréfaction des vagues de froid en hiver, participe à faciliter leur installation.